Las de s’étriper mutuellement pour la possession du fleuve et de ses terres riveraines qui les séparaient, les royaumes voisins du Waelmstat et de la Loritanie les ont décrétés zone franche, tout comme l’île située à son delta, qui deviendra Wastburg, la cité libre aux mille vices. Enfin, libre, faut le dire vite. D’accord, depuis la Déglingue, la magie a disparu et les majeers ne mènent plus le monde à la baguette magique, mais l’aussi increvable qu’invisible burgmaester a pris le relais, et sa poigne de fer embête tellement certains maesters qu’ils fomentent avec des membres de la Garde une mutinerie qui s’annonce explosive. Un garde en faction sur les toits, un pontard incapable d’arrêter un cheval en furie, un écrivain public engagé pour tenir les registres de la prison, un mendiant recyclé en messager ou même le bourreau officiel, tous sont de bon ou de mal gré impliqués dans cette magouille, qui risque de changer le destin de Wastburg à jamais. Surtout depuis qu’on a vu de nouveau de la lumière dans la tour des majeers…

À propos de l'auteur

Ferrand, Cédric

Cédric Ferrand est né à Bourgoin-Jallieu, en Isère, tout comme Frédéric Dard et Jean-Pierre Andrevon. Du premier, il a épousé l’amour de la gouaille littéraire et des mots bien troussés, du second il a adopté l’imaginaire éclectique. Diplômé en rien, il a toujours grenouillé dans des emplois administratifs et se qualifie bien volontiers d’écrivain de bureau. Il travaille présentement à Radio-Canada. Adepte du jeu de rôle depuis trente ans, il a créé des univers de jeu et scénarisé de nombreuses aventures et/ou enquêtes. Ce n’est donc pas tout à fait par hasard si ses romans ont été adaptés en jeu (Wastburg) ou ont été inspirés par ses publications ludiques (Sovok). Après avoir écrit un roman pulp se déroulant à Montréal dans les années 30 (Et si le Diable le permet), il assume pleinement sa néo-québécité et rejoint les éditions Alire.