Sauvé contre son gré et à l’insu de tous d’une mort certaine grâce à l’intervention de Rébecca, Briann d’Angresay est de nouveau contraint à l’exil. Comme promis, le fidèle Guillem, désormais beaucoup plus qu’un serviteur, l’a rejoint. Ensemble, ils s’engagent sur la Voie des roses – le pèlerinage vers Sainte-Marie-en-Galice auquel tant les Christiens que les Géminites s’adonnent – comme auxiliaires dans une compagnie qui protège les voyageurs des brigands à l’affût. Or, si Briann est parvenu à préserver son anonymat, ses talents guerriers ne passent pas inaperçus. Rapidement, il est promu capitaine – d’autant plus que les attaques de brigands semblent devenir plus organisées. Accusée de sorcellerie, Rébecca a dû quitter Angresay elle aussi. Avec Isaac, son père, elle s’est installée à Tolosà. Elle croyait qu’en Géminie elle pourrait enfin devenir médecin, mais elle découvre, la mort dans l’âme, que seuls les talentés peuvent recevoir le titre de medica. Cependant, ses talents d’apothicaire, remarqués par domina Aubrard, lui ouvriront une voie inattendue : admise au Magistère de Montpellier, elle pourra y étudier le métier de paramètje, sorte de soignante auxiliaire – un niveau d’étude inatteignable pour une femme en Christienté. Or, même en Géminie, elle doit se garder de révéler qu’il lui arrive de manifester un talent… inexplicable.

À propos de l'auteur

Vonarburg, Élisabeth

Élisabeth Vonarburg est une des figures les plus marquantes de la science-fiction québécoise. Elle est reconnue tant dans la francophonie que dans l'ensemble du monde anglo-saxon et la parution de ses ouvrages est toujours considérée comme un événement.  Outre l’écriture de fiction, Élisabeth Vonarburg pra­ti­que la traduction (la Tapisserie de Fionavar, de Guy Gavriel Kay), s’adonne à la critique (no­tam­ment dans la revue Solaris) et à la théorie (Comment écrire des histoires).  Depuis 1973, Élisabeth Vonarburg a fait de la ville de Chicoutimi son port d’attache.