L’univers dans lequel nous vivons se définit par les fractures permanentes qui l’agitent. À travers l’essai Noir sur blanc, Michel Bélair nous démontre ses savoirs de ce rayon littéraire qu’il chérit et connaît si bien : le polar. Ce genre littéraire, mettant souvent en scène un moment de crise, se situe à l’intersection des forces qui déchirent le monde et de la manière dont les humains parviennent à survivre aux pressions qui les entourent. C’est un genre littéraire particulièrement riche, diversifié et multiple qui traque l’âme même du dérèglement du monde. Cet essai vise à faire saisir l’ampleur et l’importance du « noir » à travers le portrait de vingt auteurs majeurs, allant d’Andrea Camilleri, Dennis Lehane, Fred Vargas, Philip Kerr à James Lee Burke, Arnaldur Indriðason ou encore Jean-Jacques Pelletier, Donna Leon, Henning Mankell et une dizaine d’autres géants du polar universel.