D’abord, Amel, écartelée entre sa famille en Picardie, ses études à Paris, sa culture populaire et algérienne. Elle manque d’argent pour payer son logement miteux, sa meilleure amie sort avec la fille d’un flic, sa vieille voisine ne survit que grâce au Pastis. Question amour, le vide, ou si peu.
De leurs côtés, ses frères vivent malgré eux une jeunesse laborieuse. Sabry, l’aîné, s’obstine à vouloir transformer ses parents en petits propriétaires alors qu’il peine lui-même à se fixer. À tâtons, Amel et ses frères tentent de se caler dans l’âge adulte.