Image du produit Dépossessions romanesques (Les) : relecture de la négativité...
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Le roman québécois a souvent détenu un statut problématique aux yeux de la critique, comme si, pour être pleinement romanesque, il lui manquait sans cesse une composante jugée essentielle : la maturité, l’amour ou encore l’aventure. Certains avancent même que, contrairement au roman européen, à partir duquel on l’a beaucoup lu, il n’y aurait pas de transformation du personnage dans le roman écrit au Québec. Or se pourrait-il que celle-ci, pourtant souvent annoncée mais évitée, soit liée à autre chose qu’à l’ascension sociale propre au réalisme français ? Qu’elle ne soit pas un idéal à atteindre, mais bien une étape dans un processus de dépossession et que l’enjeu des oeuvres serait alors de raconter la façon dont les personnages lui résistent ? C’est l’hypothèse qu’avance l’auteur du présent ouvrage, qui s’attache à relire par ce biais la façon dont certains romans modernes québécois expriment leur négativité. L’analyse, qui s’appuie principalement sur les oeuvres d’Anne Hébert, de Gabrielle Roy et de Réjean Ducharme, montre également que la dépossession revêt une dimension formelle en devenant elle-même romanesque.


Le roman québécois a souvent détenu un statut problématique aux yeux de la critique, comme si, pour être pleinement romanesque, il lui manquait sans cesse une composante jugée essentielle : la maturité, l’amour ou encore l’aventure. Certains avancent même que, contrairement au roman européen, à partir duquel on l’a beaucoup lu, il n’y aurait pas de transformation du personnage dans le roman écrit au Québec. Or se pourrait-il que celle-ci, pourtant souvent annoncée mais évitée, soit liée à autre chose qu’à l’ascension sociale propre au réalisme français ? Qu’elle ne soit pas un idéal à atteindre, mais bien une étape dans un processus de dépossession et que l’enjeu des oeuvres serait alors de raconter la façon dont les personnages lui résistent ? C’est l’hypothèse qu’avance l’auteur du présent ouvrage, qui s’attache à relire par ce biais la façon dont certains romans modernes québécois expriment leur négativité. L’analyse, qui s’appuie principalement sur les oeuvres d’Anne Hébert, de Gabrielle Roy et de Réjean Ducharme, montre également que la dépossession revêt une dimension formelle en devenant elle-même romanesque..

Alex Noël est professeur adjoint au Département des littératures de langue française de l’Université de Montréal.

Caractéristiques

    • ISBN
      9782760648548
    • Code produit
      282861
    • Éditeur
      LES PRESSES UNIV. DE MONTRÉAL
    • Collection
      Nouvelles études québécoises
    • Date de publication
      22 janvier 2024
    • Format
      Papier

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